Le deuxième tour de l’élection présidentielle opposera, dimanche 24 avril, le président en place, responsable depuis cinq ans de régressions sociales historiques, à une candidate qui prétend répondre aux aspirations du peuple par le basculement hors de l’État de droit.
En aucun cas, le choix de cette admiratrice de Trump, de Bolsonaro, de Poutine, qui veut supprimer les droits des étrangers vivant en France et qui participait, naguère, au bal annuel de l’extrême-droite autrichienne avec des nostalgiques du IIIe Reich, ne saurait constituer une réponse à la situation sociale dans laquelle nous plonge, après d’autres, le macronisme.
Avons-nous moins besoin aujourd’hui qu’hier d’une Sécurité sociale, permettant à chacune et à chacun de cotiser, de se soigner, de vivre décemment à chaque fois qu’elle ou il est empêché de travailler ? Non ! Faire croire qu’en réduisant les cotisations sociales on augmente le pouvoir d’achat, c’est négliger ce salaire socialisé, notre bien commun. Notre objectif à nous, salariés, est d’obtenir la juste rémunération de notre travail
et de transférer les fabuleux profits de quelques-uns vers la rémunération de toutes et de tous.
Seul le travail des femmes et des hommes crée de la valeur mais, aujourd’hui, les financiers la volent, comme ils dénient le droit à chacune et à chacun d’exercer un travail décent, rémunéré décemment. La bataille des salaires est devant nous.
Par ailleurs, la mainmise de quelques milliardaires sur les médias, tandis que les Gafam contrôlent le réseau internet, compromet la liberté d’opinion et le pluralisme. Cette mainmise, qui concourt à banaliser le racisme de Le Pen, assure aussi la promotion du libéralisme comme sa seule alternative crédible. L’information doit être libérée des forces de l’argent, Info’Com-CGT en fait une urgence absolue !