Ne confondez pas la journée de lutte pour les droits des femmes avec la Saint-Valentin ou la fête des mères 

Exprimez plutôt votre solidarité. Intéressez-vous aux revendications émises à cette occasion. Cette journée trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle pour obtenir de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Cette journée est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes et faire entendre leurs revendications. 

En 2017, cette journée prend une tournure plus militante : 50 pays dans le monde lancent une grève internationale des femmes. En 2018, nous voulons que cessent enfin les inégalités. Les revendications de la CGT : 

  • De réelles sanctions pour les entreprises et administrations qui discriminent. 
  • Un plan de rattrapage immédiat des écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes. 
  • L’égalité des montants de retraite. 
  • La fin des discriminations (sexistes, racistes…) à l’embauche et dans l’évolution de carrière. 
  • La fin des temps partiels de moins de 24 heures/semaine. 
  • La limitation stricte du travail du soir, de nuit et de week-end. 
  • La fin des CDD et temps partiels imposés. 
  • La protection des femmes enceintes et le soutien de la parentalité. 
  • La fin des stéréotypes de genre et du sexisme à l’école et dans les médias. 
  • La mixité des filières de formation et des métiers. 
  • Une loi-cadre contre les violences sexistes et sexuelles au travail et dans la vie. 
  • Un accès libre et remboursé à la contraception et à l’IVG sur tout le territoire. 
  • Le droit d’asile pour les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles ou menacées de l’être (prostitution, mutilation, violence…). 

Info’Com-CGT, depuis plusieurs années, appelle les femmes à cesser de travailler à 15 h 40 pour protester contre les inégalités de salaire. 

Chez Publicis, Madame Badinter a reçu des délégués syndicaux Info’Com-CGT, deux années de suite, une lettre lui exposant le traitement des femmes chez Publicis, les différences de salaire, l’accord sur l’égalité hommes/femmes qui n’est pas appliqué, les principes de non-discrimination qui font partie des valeurs de Publicis. 

Le but commun de toutes les femmes ne devrait-il pas d’atteindre l’égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes ?