Ils jonglent avec les bombes atomiques, le dictateur nord-coréen et le président d’extrême droite chef de la première armée du monde. À prendre au sérieux ? Regardez la carte : les deux Corées se situent à quelques dizaines de milles marins au nord de Nagasaki, la seconde ville à avoir eu les honneurs de la Bombe.
Aaaah, Nagasaki, Hiroshima ! C’était mieux avant… Hier, à la fin de la 2e Guerre mondiale, les bombes d’Hiroshima (uranium) et Nagasaki (plutonium) nous faisaient entrer dans le nouveau monde nucléaire et numérique. Grâce à la puissance des ordinateurs, la coalition de la science et de l’armée, l’Humanité entrait – enfin ! – dans l’ère de sa possible destruction massive.
Deux villes vitrifiées en deux bombes là où il en fallait des centaines avant, quelle économie, quel progrès… Depuis, les arsenaux nucléaires, répartis entre dix ou onze nations, n’ont jamais mis fin par « dissuasion atomique » à la guerre, qui se porte bien, elle et ses ventes d’armes. Les affaire sont les affaires.
On en rigole, là, entre nous. Mais vous êtes sûrs qu’on est à l’abri, avec les cinglés de la gâchette de la Maison Blanche, les va-t-en guerre autour de la mer du Japon ? Un doigt qui traîne sur un bouton de mise à feu, un avion qui dévie de sa route aérienne, un missile mal embouché, c’est si vite fait.