Lors du CSE du 25 mai, la direction a annoncé aux élus CGT son projet légale de renégocier tous nos accords repris dans l’accord de substitution. Rappelez-vous, le 7 juin 2022 cette même direction vous disait que les accords n’étaient pas remis en cause, alors que la CGT revendiquait la mise en place d’un accord tripartite avant le transfert comme ce fut le cas en 2014 afin de péréniser et sanctuariser nos droits sociaux.

Faute de mobilisation, à contrario de 2014, nous n’avons pas obtenu gain de cause et nous voilà aujourd’hui devant le fait accompli et obligé de tout renégocier.

Au regard du contexte économique de l’entreprise, nul doute qu’ils vont vouloir revoir à la baisse ou supprimer nos acquis sous couvert de chantage à l’emploi.

Vos élus CGT ont déjà annoncé ne pas accepter de supprimer nos droits et avantages. Nous revendiquons avant tout la mise en place d’un accord de méthode stipulant que l’accord futur ne pourra pas être au moins disant que l’accord de substitution.

Dès la semaine prochaine, notre délégué syndical enverra un courrier en ce sens.

Au regard de la loi les acquis remis en cause sont :

  • Accord télétravail remis en cause
  • Accord APLD maintenue du fait de sa durée déterminée
  • Accord travail de nuit remis en cause
  • Accord forfait jours et temps de travail remis en cause
  • Accord jours séniors remis en cause
  • Accord médaille du travail remis en cause 
  • Accord CET remis en cause
  • Accord prime trimestriel remis en cause
  • Accord droit syndical remis en cause
  • Accord égalité hommes Femmes remis en cause

Pour tout cela, nous vous demandons de soutenir notre action qui vise à obtenir dès maintenant un accord de méthode engageant votre direction à ne pas bouger d’une virgule les accords mentionnés ci-dessus avant de rentrer en négociation autour d’un nouvel accord de substitution.