Nous voilà à l’issu des négociations concernant vos conditions de travail et votre pouvoir d’achat pour l’année 2023 (reste 1 réunion). Eh oui cette année comme d’autres le père Noël est peu généreux et ses apôtres lui emboitent le pas à la scrède ?

Le père Noël annonce à ses apôtres :

« Pour vous cette année rien, mais étant donné que je vous donne une charge de travail supplémentaire, à vous de vous débrouiller pour la repartir entre vous sans oublier à la marge vos managers et équipes, avec le dispositif des augmentations individuelles, car c’est bien de cela qui se joue pour ces NAO. »

« Cette année les syndicats ne sont pas contents et je me dois de récompenser les gueux ou sinon la CFDT ne va pas signer, et la CGT risque de nous foutre le bazar et d’emmener nos partenaires avec eux. »

« Et comme c’est Noël et que tout augmente, je fais croire aux syndicats que vous n’aurez rien et en contrepartie vous aurez 40 000 € à partager à votre guise. »

Décryptage ? Voici ce qu’il y a dans la hotte du père Noël :

  • 1) 0,8% individuel, soit une enveloppe de 40 K€ à répartir pour vous et vos potes ;
  • 2) à titre collectif (130 personnes) j’offre 435€ de prime pour les salariés gagnant moins de 2200 € brut/mois ;
  • 3) ou alors j’offre 333 € (140 à 160 personnes) de prime pour les salariés gagnant moins de 2500 € brut/mois ;
  • 4) ou j’ai un gros cadeau pour tous : 259 € de prime pour les salariés.

Pour la CGT, le compte n’y est pas, à aucun niveau. Autant le père-Noël peut avoir une petite hotte, autant il ne peut exclure ou faire abstraction de nos revendications initiales, certes très ambitieuses. 

Si nous avons dû nous résoudre à ne rien obtenir au regard de la faible mobilisation des salariés sur leur pouvoir d’achat, il est par contre hors de question de nous foutre à poil et négocier la paix sociale.

Notre position est claire et non négociable, nous exigeons des augmentations pour toutes et tous (Codir aussi) et non des primes.

Nous exigeons que le père Noël refasse une tournée car la messe n’est pas dite comme il peut le croire.

Pour cela, nous donnons RDV après les fêtes au père Noêl, soit le 10 janvier (pourvu qu’il ne reste pas coincé dans la cheminée, tellement il s’est gavé), pour que, toutes et tous, nous puissions vivre dignement de notre travail et des efforts fourni pour que l’entreprise tourne.

Sur ce, passez de bonnes fêtes tant bien que mal pour le plus grand nombre et pour les autres également, même si pour vous ce ne sera plus aisé.

Pour nous, CGT, nous exigeons l’augmentation généralisé des salaires à hauteur de 6 %.

Et comme on aime à le dire, c’est ensemble qu’on ira les chercher, seul on va loin et ensemble va plus loin. Bonnes fêtes et RDV pour une rentrée social solidaire