Après un arrêt de plusieurs mois, le déploiement de l’outil éditorial Melody va reprendre probablement en semaine 8. Un deuxième serveur InDesign a été installé pour la gestion des pages, « ce qui permet d’améliorer le temps de réponse » explique Laurent Gouhier. Une deuxième version de codes de Melody est en pré-prod : elle devrait permettre des évolutions de l’outil. La direction est en train de finaliser le planning pour la reprise. La direction assure par ailleurs que les mises à jour sous Melody sont habituellement faites quand les bouclages sont terminés.
A la demande des élus dont certains ont constaté quelques manquements, la direction accepte de regarder s’il est techniquement possible de verrouiller la visibilité des papiers sur le chemin de fer aux correspondants.
Suite au questionnaire de satisfaction de Help Me, la direction se félicite d’un taux de retour de 86 personnes sur 120 (soit 72% de taux de retour). 55 % des salariés sondés ont constaté des améliorations de performance de l’outil, malgré les éternels ralentissements les lundis et mardis, jours où sont concentrés les bouclages dans le groupe.
Publihebdos prévoit un « plan ambitieux » de déploiement du dispositif fibre de Bouygues en 2023, dixit la direction, avec une trentaine de sites qui devraient être concernés.
Sur le contenu sponsorisé d’articles en ligne, nous nous sommes étonnés de certaines confusions des genres. Certes, il est écrit en haut du contenu que c’est « un partenariat rémunéré » mais à l’inverse d’un publireportage sur le print, la typographie et la carte graphiques sont les mêmes qu’un article d’actualité classique, ce qui peut porter à confusion. Francis Gaunand, le PDG, estime que non. « Ces contenus sont proposés par la régie publicitaire depuis deux ans et propulsés sur les réseaux sociaux ». Environ 800 campagnes sponsorisées sont comptabilisés à l’actif de Publihebdos.
Nous avions posé la question au CSE de décembre dernier, la réponse était que c’était en réflexion. Visiblement, la réflexion dure encore : « c’est toujours en cours de discussion » assure Francis Gaunand, qui promet toutefois que les syndicats en seront informés avant la mise en place. Cela ouvrira-t-il le droit à une Information/consultation du CSE ? Réponse du berger à la bergère : « si ça s’avère nécessaire ». Nous rappelons à la direction que tout changement notoire des conditions de travail des salariés doit faire l’objet d’une consultation préalable du CSE.
Dossier que nous suivons de près depuis bientôt 2 ans, nous avons questionné la direction sur l’organisation du travail pour les collègues Actu dans le Sud-Est. Un RCA (rédacteur en chef adjoint) a été recruté à Marseille depuis mi-janvier. « Il est chargé de l’animation de Nice et Marseille » assure Philippe Rifflet, n°3 de la direction. « C’est un pur Marseillais, qui travaillait pour un titre spécialisé dans l’Olympique de Marseille ». Il aurait été accueilli par son éditeur et son rédacteur en chef dès sa prise de fonction le 16 janvier.
A Lyon, les journalistes intégreront leurs nouveaux locaux le 1er mars 2023. Nous nous sommes demandé si la collègue de Nice arrivée depuis quelques mois passerait elle aussi en CDI. La direction répond : « l’objectif est de l’intégrer dans un cursus de titularisation ».
La direction confirme qu’elle portera sur l’année 2023, en fonction de l’audience cumulée sur l’année. « Elle sera faite selon une répartition à parts égales ». Elle s’établit à 700 euros brut annuel. « Chaque verticale a un objectif » tente d’expliquer la direction. Il sera proposé aux journalistes du Sud-Est de signer un avenant. Est ce que la signature de cet avenant sera obligatoire ? La direction s’amuse avec cette question : « non, mais on ne voit pas qui voudrait la refuser ». Un élu du CSE explique pourtant qu’il a déjà eu vent de salariés qui la refusent. En effet, certains ne souhaitent pas cautionner cette course à l’échalote, cette compétition qui tend à faire des journalistes des commerciaux.
Nous avions demandé un état des lieux des rédactions qui pratiquent ces primes sur objectifs ou primes d’audience. La direction n’en fera rien : « c’est très difficile à dire car il y a des primes qui existaient avec la diffusion et qui ont évolué vers le web avec le temps. C’est difficile de synthétiser, ce n’est pas lié aux mêmes critères ».
Après le départ du chef d’édition et de la RCA en 2022, la rédaction de Paris n’a plus de manager. Du moins, c’est l’éditeur qui assure toujours l’interim, en principe de manière provisoire. Selon la direction, « la phase d’entretiens est en cours ». Sur un poste de RC en priorité. Nous avons rappelé que cette situation était pesante pour les journalistes en attente.
Elle devait nous être présentée en janvier. Le support n’est pas terminé mais devrait l’être le 23 février lors de la prochaine réunion de la commission SSCT (Santé et sécurité au travail). Elle devrait être diffusée à l’ensemble des salariés quand la formation des managers à ce sujet sera terminée, au cours de la deuxième quinzaine de mars.
Deux commerciales sont sur le départ à l’Eveil de Bernay. La direction assure que les deux postes seront remplacés. « Le recrutement est déjà lancé » assure Philippe Rifflet.
La direction, par la voix de Philippe Rifflet explique le contexte : « la RC a fait le choix de partir pour une nouvelle aventure personnelle ». Encore une belle formule pour faire croire que les gens sont contraints de quitter Publihebdos la mort dans l’âme… Ce que la plupart du temps, nous doutons très fortement. Elle avait subi plusieurs arrêts de travail successifs.
En revanche, la direction a moins de difficultés à reconnaître quand c’est un journal qui ne va pas bien : « Le titre n’est pas au mieux de sa forme » reconnaît Philippe Rifflet. « Cela nous amène à réfléchir à son avenir ? Quelle ambition on a pour ce journal ? ». Un jeune journaliste a été recruté en alternance. Nous avons précisé, pour rappel, qu’un alternant ne devait pas être considéré comme du renfort mais bien comme un jeune qui apprend le métier. Selon la direction, c’est l’éditrice de la zone qui assure la fonction de rédactrice en chef : « elle vient en soutien de relecture, elle assure la réunion de rédaction et le bouclage ». La direction ajoute : « potentiellement, oui elle peut aussi aller sur le terrain ».
Un sondage auprès des lecteurs va permettre de recueillir les attentes de ces derniers. « Il est en cours de dépouillement ». L’éditrice aurait réuni les correspondants avec la rédaction, et a organisé une réunion chiffres avec le responsable des ventes « pour étudier où en sont les territoires, quel plan d’avenir pour le titre ». Philippe Rifflet précise : « on se donne le temps de l’analyse de ces données sur l’année 2023 ». Quid du commercial dont les mérites nous avaient été vantés lors d’un précédent CSE ? « Le commercial subit le contexte comme un peu partout ».
Le nouveau portail RH, qui sera présenté en visio à tous les salariés les 1er et 2 février, sera déployé la deuxième quinzaine de février. Attention spoiler : la feuille d’activité ne sera pas encore dématérialisée. « Aucune date n’est avancée au niveau de l’éditeur du programme » précise la direction.
Une nouvelle fois la discussion a porté sur les voitures de service.
La direction a rappelé que les voitures ne sont pas attribuées à un journaliste mais à une rédaction (même si souvent dans les faits, les journalistes signent chaque année une fiche d’entretien nominative d’utilisateur principal). Laurent Gouhier abonde : « L’idée n’est pas d’équiper les 400 journalistes de 400 voitures ».
La direction a rappelé qu’il fallait faire attention à l’usage de ces véhicules le week-end et les jours de vacances, bref quand on ne travaille pas. Philippe Rifflet le premier : « c’est super grave d’utiliser la voiture le week-end ! ». Pour l’heure, la direction n’équipe pas les rédactions de voitures électriques.
33 vélos électriques vont arriver sur 30 sites. « Ils devaient arriver initialement dès le mois de janvier mais on est plutôt sur la fin du premier trimestre ». Nous avons demandé quelles avaient été les critères d’attribution : la direction explique avoir interrogé chaque éditeur sur sa zone selon les besoins du site : un, deux ou zéro ? Soit à la tête du client, pourrait-on croire. Car des besoins peuvent être identifiés ici ou là, mais les salariés concernés n’ont visiblement pas été consultés. La direction précise alors : « C’est une première phase ». Nous avons toutefois mis en avant cet éternel problème d’iniquité entre les zones. « Ce n’est pas un solde de tout compte » répond la direction.
La direction avance : « sur le principe on n’est pas contre ». Elle aurait préféré qu’on aborde le sujet en NAO, mais tous les syndicats se sont mis d’accord cette année pour ne demander que de l’augmentation de salaires (négociations en cours). Les représentants de la direction sont restés très évasifs sur les suites à donner à cette réflexion.
A cette demande qui n’était pas la nôtre cette fois, la direction a bien voulu répondre (habituellement, elle justifie que l’agence de presse APEI n’étant pas dans l’UES de Publihebdos, elle ne peut en parler en CSE). L’agence travaille avec plusieurs clients (entre 20 et 30) dont des réguliers comme Publihebdos. Elle dispose également d’une régie créatrice de mots croisés.
L’agence compte trois salariés en CDI et un salarié détaché de Publihebdos (en télétravail). La direction avait aussi oublié qu’elle avait une employée PAO qui travaillait en détaché à 50 % pour l’APEI.
L’agence tourne aussi avec une moyenne de 5 à 10 CDD « en fonction des missions », sur Paris ou en télétravail. La rédactrice en chef (mis qui serait rédactrice en chef ajointe selon nos informations) se trouve physiquement au siège social, à Melun.
