Le CSE a d’abord procédé à la mise en place de son bureau et à la désignation des membres des commissions. Véronique Picavet (Info’Com-CGT) est réélue à son poste de secrétaire adjointe, et Martine Savary (Info’Com-CGT) reste la trésorière du SCE.
Quant à la désignation des membres de la CSSCT (Commission santé, sécurité et des conditions de travail, qui remplace les anciens CHSCT dans les entreprises et qui a pouvoir d’inspections, d’enquête et de visites en matière de conditions de travail, deux élus Info-Com y travaillent pour ce mandat : François Lefebvre et Delphine Revol.
Enfin, Lindsay Eude (Info’Com-CGT) intègre la commission formation et Mathias Souteyrat (Info’Com-CGT) la commission égalité professionnelle.
À noter qu’au prochain CSE (jeudi 13 avril), les organisations syndicales nommeront les 25 référents de proximité. Ces élus peuvent être un relais entre les salariés et les élus du CSE. Pour rappel, le référent de proximité (RP) dispose de cinq heures de délégation par mois. Une réunion a lieu tous les deux mois avec l’éditeur de la zone et il centralise les questions éventuelles des salariés de la zone. Les procès-verbaux de ces réunions seront retranscrits dans la BDSE (la Base de données économiques et sociales que l’employeur met à disposition du CSE) à laquelle ont accès tous les élus.
Le Service de prévention et de santé au travail du groupe Sipa Ouest-France dispose désormais de deux médecins du travail. En plus du Dr Thomas Gouyet, le groupe a recruté le Dr Solenne Marette, en poste depuis le 1er février 2023. Le Dr Marette interviendra pour les salariés du siège (Rennes) rattachés à Publihebdos et Hebdo communication. Ses coordonnées doivent être affichées sur le lieu de travail.
Une tolérance de deux heures a été accordée aux salariés qui souhaitaient manifester le 19 janvier 2023, journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Une tolérance du PDG Francis Gaunand, que nous avons saluée : elle permettait à ceux qui hésiteraient à perdre du salaire en ces temps d’inflation, de montrer leur soutien au mouvement social.
Les élus Info’Com-CGT ont rapporté le cas d’une salariée gréviste qui, de bonne foi, a déduit deux heures sur une absence totale de quatre heures. Cette gréviste n’a pas bénéficié de ladite tolérance réservée aux grévistes qui, selon la note du 17 janvier, pouvaient s’absenter deux heures uniquement. Précision qui n’a pas été relayée à l’oral. Et Francis Gaunand de préciser : « La prochaine fois, on s’assurera d’être plus clair ». Dont acte mais la prochaine fois, nous aimerions que Francis Gaunand se montre bon-prince et accorde un peu plus de souplesse à ceux qui sont de bonne foi.
Au mois de mars, l’atelier PAO de Bernay a bénéficié d’une formation sur site, conformément à la politique de décentralisation voulue par l’entreprise. Or, cette expérience a révélé des lacunes d’organisation : le responsable d’atelier a rapporté avoir entièrement préparé la salle au dernier moment. Manquaient le matériel de projection demandé par le formateur (un prestataire) et la bonne version des logiciels. Les profils des stagiaires de la formation étaient très divers, ce qui a visiblement perturbé la session.
Saisi de la question, le DRH David Deffains a admis que la logistique avait fait défaut : « Il y a sans doute du rodage à faire », a-t-il plaidé. Il semble également que la communication des règles relatives à la prise des repas n’ait pas fonctionné.
Une nouvelle fois, nous mettons en garde la direction. Nous avons trop souvent constaté que l’organisation du travail n’incite pas à être formé. Il est pourtant de la responsabilité de l’employeur de garantir des conditions optimales de formation, pour permettre l’employabilité, et notamment de nouvelles compétences en adéquation avec le marché du travail.
La question posée par les collègues du CSE est pertinente. « De plus en plus de journalistes ont recours aux smartphones pour prendre des photos », a fait remarquer Philippe Rifflet, le directeur délégué du groupe. « Le renouvellement des appareils photo n’est pas systématique. Il faut des besoins particuliers ». Et Philippe Rifflet de citer en exemple les journalistes sportifs.
Reste que, pour l’heure, les smartphones des rédactions ne disposent pas toujours, loin s’en faut, d’une résolution optimale et de la même qualité d’image que des Reflex. Nous recommandons aux journalistes de veiller à signaler les insuffisances aux éditeurs. À noter que toutes les demandes de renouvellement d’appareil photo ou de smartphones passent par la plateforme HelpMe. C’est également par cette plateforme que sont signalés les appareils défectueux pour être remplacés. Exemple, un chargeur de portable, une vitre cassée : « ce n’est évidemment pas à la charge du salarié » a précisé Philippe Rifflet.
Ces derniers jours, est survenue une panne du correcteur orthographique Antidote (intégré à Melody). Philippe Rifflet a indiqué que la gestion de ce bug était « difficile ». L’entreprise qui édite ce logiciel étant installée à l’étranger (ce qui génère un décalage horaire). Un ticket a été édité, toutefois, au 30 mars, Publihebdos n’était pas en mesure de préciser quand le problème serait résolu. (Ce lundi 3 avril 2023, le correcteur fonctionnait de nouveau).
Publihebdos forme ses journalistes à l’écriture SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) par le biais de formations. En outre, les rédactions reçoivent la visite de Carole Gamelin (la rédactrice-en-chef du desk Actu) et des journalistes editing. Pour compléter, la direction annonce qu’un petit manuel est en cours de rédaction, il sera distribué dans toutes les rédactions à une date encore inconnue.
Créée en juin 2021, « Enquête d’actu » est une verticale qui permet des collaborations bénévoles de journalistes, sous la supervision d’un journaliste dédié, avec une moyenne d’une enquête tous les 15 jours. Enquête d’actu a enregistré une moyenne de 400 000 visites par mois, “un bilan très positif” indique Francis Gaunand qui a précisé que l’éditeur Pierre Boiteau allait dorénavant superviser cette verticale (à compter du 3 avril) en remplacement de Jérôme Morinière, parti à Ouest France.
Nous avons fait remarquer que la reprise des enquêtes dans le print, si elle était une bonne chose pour enrichir nos journaux, ne disposait pas d’une mise en page adaptée sur une double page en colonnage 6, parfois sans encadré, alors qu’on demande aux journalistes print de ne pas écrire de gros pavés pour inciter à la lecture. Francis Gaunand a reconnu qu’il y avait « un travail à faire pour que ce soit repris avec une mise en forme attractive ». Et d’inviter à signaler les mises en page qui ne seraient pas adaptées.
Après une troisième mise à jour du code, le déploiement du logiciel éditorial Melody a repris le 21 mars 2023 à Gournay-en-Bray (76). Dans la foulée, les formations se sont déroulées au journal Le Réveil de Neufchâtel (76), de La Croix du Nord (59), de La Voix du Jura et de l’atelier PAO de Lons-le-Saunier (17).
Demande de rappel de la charte graphique « Ajout d’un chapeau ». Dans certaines rédactions, comme l’ont rappelé des collègues du CSE, il est d’usage de rédiger un chapô plus long que ne le permet le logiciel Melody, ce qui dans la forme chapô nécessite une intervention des ateliers de composition. Laurent Gouhier a rappelé la nécessité d’harmoniser les pages, et recommande de recourir autant que faire se peut à l’option « chapi » laquelle permet d’écrire plus long.
Cette question avait été oubliée au CSE de février, nous l’avons donc reposée au CSE de mars : les journalistes qui sont contraints d’écrire des papiers météo ont-ils l’obligation d’apposer leur signature ? On sait que pour des questions de référencement, Google préfère les papiers signés nominativement mais comme nous l’avons expliqué à la direction qui donnait l’air de ne pas comprendre la question, certains journalistes Actu ne souhaitent pas être associés à des papiers de reprise de communiqué de Météo France pour annoncer qu’il va neiger par exemple. Des articles à fort potentiel de clics, on le sait mais qui parfois n’ont pas de plus value journalistique. Francis Gaunand a répondu : « on n’obligera jamais un journaliste à signer un papier s’il ne veut pas », distinguant les bulletins météo « qu’il n’y a pas d’intérêt à signer » des papiers plus travaillés « où on est allés chercher des experts ». La direction ajoute que le choix de la signature est laissé « à l’appréciation du journaliste ».
Les chèques-vacances sont une aide financière allouée par le comité d’entreprise aux salariés, pour les départs en vacances ou les loisirs, par exemple pour l’hôtellerie ou encore les transports SNCF. Sont bénéficiaires : les salariés de l’UES Publihebdos qui sont présents dans l’entreprise au 31 mars 2023 (avec un minimum d’ancienneté de six mois) même dans le cas d’un salarié dont la fin de contrat est fixée au 31 mars 2023. La participation du salarié est de 50 € pour les employés,ouvriers et journalistes et 60 € pour les cadres, rédacteur en chef et rédacteurs en chef adjoints. Les coupons d’inscription vont être distribués par voie postale au cours du mois d’avril. Le retour des coupons et des règlements des salariés est attendu avant le 7 mai 2023. Les deux options, papier ou dématérialisée (via l’application mobile « connect »), seront encore proposées. Concernant l’option connect, il faut s’assurer d’aller jusqu’au bout de la procédure pour que l’application fonctionne.
Le sujet inscrit à l’ordre du jour a été remis au prochain CSE, la note d’information ayant été omise par la direction dans l’envoi des convocations.
Prochain CSE : jeudi 13 avril. D’ici là, n’hésitez pas à nous faire parvenir vos questions (anonymisées) pour préparer l’ordre du jour par mail à infocomcgt.publihebdos@gmail.com ou par Messenger sur notre page Facebook.
