Compte-rendu du CSE Publihebdos du 6 juillet 2023

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Réunis à Rennes pour le dernier CSE avant les congés d’été, vos représentants du personnel Info’Com-CGT vous partage un résumé des principales informations qui ont été échangées au cours de cette journée du 6 juillet 2023 avec la direction.

 

1 – Bilan Carbone de l’entreprise

 

Julie Quintard, responsable RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) du groupe Sipa Ouest-France est venue présenter la démarche RSE dans laquelle s’est engagée Publihebdos, avec la présentation de son bilan carbone, selon elle, “une première étape d’état des lieux”. L’entreprise consomme 16 929 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 9405 allers-retours Paris/New-York en avion. Nous avons demandé un comparatif d’entreprises de même taille pour comprendre où se situe Publihebdos, mais impossible selon la spécialiste de donner un positionnement, compte tenu des particularités de chaque entreprise et de leur activité. Une chose est sûre, il y a une marge de progrès importante à réaliser. 

A ce jour, Publihebdos dispose à son actif de la labellisation Imprim’Vert des imprimeries, la gestion des déchets de gâche et des invendus ainsi que la nomination d’un référent RSE (en la personne de Samuel Hellio). Pour 2023, il est prévu l’adressage à découvert des journaux, la récupération à la Presse de la Manche des journaux auprès des lecteurs, une réflexion sur le fret amont et le choix des fournisseurs de matières premières, un plan de rénovation des locaux… Francis Gaunand, le directeur général de Publihebdos, a lui précisé : “on doit choisir des fournisseurs qui ont une moindre empreinte carbone, privilégier ce qui est produit localement plutôt qu’en Chine, même si ça coûte un peu plus cher”. À la question des rédactions qui donnent déjà leurs anciens journaux à des associations, Julie Quintard encourage à poursuivre ces initiatives.

 

2 – Cyber-attaque du 13 mai 2023

Suite à la dernière cyber-attaque qui a fait planter le site, la direction a précisé qu’il n’y avait pas eu données de Publihebdos volées.

 

3. Agression du journaliste d’Actu Lyon

Suite aux coups de matraque subis en manifestation subis par un journaliste d’Actu Lyon, nous avons demandé des nouvelles de la plainte que Publihebdos avait finalement accepté de déposer auprès du Procureur de la République de Lyon. A ce jour, la direction a juste reçu un accusé de réception de la plainte. 

 

4. Déploiement de Melody

L’outil éditorial Melody continue d’être déployé. “Pour les hebdos, ça touche à son but” précise Laurent Gouhier, directeur adjoint de Publihebdos. Fin août, c’est le gratuit Côté Manche qui va passer sous Melody et à la rentrée les hebdos de région parisienne. “Le 11 octobre, ça devrait être terminé”. Il restera ensuite les autres gratuits pour qu’à la fin de l’année, tout le monde soit sur le même système. Quid des verticales Actu ? “Le passage sous Melody pour les pure-players se fera quand il y aura les mêmes fonctionnalités que le back-office” répète Laurent Gouhier, rappelant que le grand intérêt de Melody à l’origine était surtout de faciliter la transition des papiers du print vers le web et vice-versa. Francis Gaunand précise que la DSI (direction des systèmes d’information) de Publihebdos travaille sur cette question, “c’est un objectif d’entreprise que tout le monde ait le même outil”. 

 5. Demande d’une fiche de poste journaliste

Nous avons posé la question que les journalistes du print puissent avoir une fiche de poste. L’intitulé de la question a été changé par la direction par “fiche de poste bi-média”. Nous comprenons donc qu’aujourd’hui, tous les journalistes du groupe (hors verticales et desk) sont amenés à travailler sur les deux supports. Nous avons donc demandé si la prime Internet de 77 euros a toujours lieu de s’appeler “prime” et pourquoi ne pourrait-elle pas être intégrée dans le brut car aujourd’hui, tous les journalistes de Publihebdos touchent la prime… On se souvient qu’à l’origine, elle était destinée à tous ceux qui produisaient du contenu en ligne. La direction répond que c’est toujours le cas : si un journaliste demain est récalcitrant au web, cette prime pourra être supprimée. 

6. Changement de gestionnaire de mutuelle

18% des salariés n’ont pas fait l’inscription en ligne pour la mutuelle avant le 1er juillet dernier. La direction va relancer les “retardataires” car même si à défaut de réponse, c’est le régime basique qui est appliqué (Marquise), elle rappelle l’obligation de tous de confirmer le changement. Des élus ont précisé à la direction que la nouvelle carte de mutuelle, en version papier, était moins pratique que la version cartonnée d’avant. 

 

7 – Service abonnement (diffusion)

 

Laurent Gouhier explique qu’une bascule des appels entrants, le matin, a été programmée le 12 juin dernier, avec deux opérateurs de la société Convergences, pour traiter les appels d’un niveau 1. Ceux-ci ont accès au logiciel Alice, ce qui permet de gérer les choses simples comme les changements d’adresse.

A titre d’exemple pour la semaine 24 : sur 250  appels environ, 200 ont été traités dans les 48 heures par la sous-traitance, la cinquantaine restant a été prise en charge par le service abonnement de Rennes.

Le service est configuré pour quatre personnes à temps plein, selon David Deffains, le DRH. Une nouvelle assistante des ventes a été recrutée le 15 juin dernier (en remplacement d’un prochain départ). Un recours à l’intérim a été également décidé pour une période de 2 mois. Cette personne est notamment chargée des tâches de saisie spécialement pour les GMS (Grandes et moyennes surfaces).  Une assistante est toujours en arrêt maladie. Un autre recrutement est également en cours.

8. Port du bermuda en entreprise 

La question avait été posée en réunion RP sur la zone de Toulouse. La direction confirme que le port du bermuda est autorisé sauf pour les métiers en contact avec le public ou les clients. Cela vaut donc pour les animateurs des ventes, les assistantes d’accueil, les journalistes. Le short pour les femmes n’est pas non plus autorisé. Nous avons défendu le fait que ce n’était qu’une problématique de perception. Certains bermudas peuvent faire “habillé”, d’autres pantalons sont moins appropriés. La direction ne souhaite pas sous-catégoriser les bermudas. “Le principe est que quand on est en clientèle, on ait une tenue correcte” précise Francis Gaunand. Les bermudas sont néanmoins tolérés sur les sites, au bureau, quand il n’y a pas de public. 

9. Entretiens dématérialisés

David Deffains donne le double objectif des entretiens dématérialisés : d’une part récupérer des données pour construire le plan de formation et d’autre part, répondre aux demandes individuelles. La direction confirme que les réponses aux demandes individuelles seront systématiquement apportées. 

10 – Edito Stars

Francis Gaunand indique que la direction mène une réflexion pour faire évoluer, 116 participants ayant été recensés.