Alors que les groupuscules néofascistes pullulent et bénéficient d’une indulgence coupable, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, concentre ses attaques contre les forces antifascistes. Ainsi, c’est désormais la Jeune Garde qui est visée par une stratégie de dissolution purement politique.
Derrière la rhétorique de « l’ordre républicain », c’est une opération de répression contre les voix qui s’opposent au racisme et à l’extrême droite. En ciblant ces militant·es, le gouvernement franchit une nouvelle étape dans la criminalisation des luttes sociales.
Info’Com-CGT dénonce cette dissolution arbitraire, exige l’abandon des procédures engagées, et appelle à renforcer le front commun contre l’autoritarisme. Quand les ministres préfèrent laisser les fachos tranquilles et bâillonner la jeunesse antifasciste, c’est à nous toutes et tous de nous lever pour la démocratie et la justice.