Le Figaro : Le degré zéro de la politique salariale

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Et 1ère, et 2e et 3e année sans une politique salariale digne de ce nom pour les journalistes, les cadres et les employés de la Société du Figaro.

Pourquoi, réévaluer les salaires ? Selon la direction générale : « Les salariés au Figaro sont bien payés. Regardez le nombre de vacances et de RTT dont disposent les salariés. Il faut apprendre dans les services à travailler plus… tout en étant moins. La politique salariale n’est pas une priorité, nous privilégions les augmentations individuelles ».

Toujours selon la direction : « Les circonstances conjoncturelles ne sont pas favorables à des augmentations collectives ».

Les caisses seraient-elles vides ?

En 2015, le groupe Figaro a investi dans son offre numérique payante avec Figaro Premium, a lancé une nouvelle formule de Madame Figaroa sorti de nouveaux titres : Almaviva et Madame Figaro French Inspirationa racheté CCM Benchmark… et en 2016, le groupe lancera sur son site une chaîne TV d’information.

Nos revendications

Pour les organisations syndicales CGT, CFE-CGC et CFTC, la politique salariale ne peut se résumer à des augmentations individuelles – tributaires du bon vouloir des managers. Les efforts collectifs doivent être accompagnés d’une véritable et réelle politique salariale, égalitaire, équitable, juste et respectueuse du travail accompli par tous les collaborateurs.

Les syndicats Info’Com-CGT, CFE-CGC et CFTC ont revendiqué :

  • une revalorisation de 3 %pour les salaires mensuels bruts inférieurs ou égaux à 3000 €
  • une revalorisation de 2 %pour les salaires mensuels bruts supérieurs à 3000 € et inférieurs ou égaux à 4000 €
  • une revalorisation de 1 %pour les salaires mensuels bruts supérieurs à 4000 € et inférieurs ou égaux à 6 000 €
  • L’obtention d’une prime de 500 euros brut pour tous les salariés (journalistes, cadres et employés)
  • Une revalorisation des salaires dans les services fusionnés afin de faire disparaître les disparités salariales
  • Une aide à la garde d’enfants

Fin du dialogue social

La direction générale est restée sourde à nos revendications et refuse toute augmentation collective. Elle montre ainsi son incapacité à investir dans l’Humain et à reconnaître le travail effectué par tous ses collaborateurs.

Par son absence d’écoute et de reconnaissance des attentes des journalistes, des cadres et des employés, la direction générale accroit le malaise et la démotivation à l’œuvre dans les différentes rédactions et services administratifs de la Société du Figaro.

Les délégués syndicaux : Dolores Aloia (CFTC), Eric Chabasse (CFE-CGC) et Yvonnick Gauchet (CGT).