Des avancées en NAO mais pas à la hauteur des défis économiques auxquels font face les salariés

Si on peut saluer l’apparition d’une commission de contrôle de distribution des augmentations, l’ajout de jusqu’à 5 jours de congés supplémentaires et la revalorisation des titres restaurants, les dernières négociations avec l’employeur nous laissent un goût amer.

Un appauvrissement des salariés et une charge de travail croissante sont à craindre

Dans un contexte où chacun subit l’inflation de plein fouet et de manière croissante, où les salaires n’évoluent pas aussi rapidement, où l’engagement des salariés est de plus en plus fort pour faire face à des objectifs toujours plus ambitieux et de plus en plus difficilement atteignables ; nos revendications étaient également ambitieuses, mais elles étaient, elles, réalistes et réalisables.
Malheureusement, même si la Direction a consenti à négocier certains points, cette année encore les négociations n’ont pas abouti à un accord ou un principe d’adhésion.

Des avancées pas à la hauteur de l’effort collectif et de la profitabilité de GLC

Car ses efforts restent minimes et ne représentent qu’une infime partie des bénéfices que dégagent aujourd’hui Groupe La Centrale (39,2 millions d’EBITDA pour 2023, en hausse de 6% ; ce qui atteste de la rentabilité et de la profitabilité de notre entreprise dans un contexte difficile).
Elles ne reflètent pas non plus les défis auxquels ont fait face les salariés : devoir s’adapter à des changements de Direction, d’objectifs, d’organisation et parfois de redéfinition totale de leurs tâches !

Who watches the watchmen ? Qui nous garde de nos gardiens ?

Par ailleurs, certains points restent aujourd’hui difficilement contrôlables : si la Direction reconnait la nécessité de gommer certaines inégalités salariales, de mettre fin à l’augmentation d’un petit pourcentage au détriment des autres avec une lettre de « cadrage », il est impossible aujourd’hui pour les syndicats et les salariés de s’assurer que les mesures négociées soient bien appliquées : les organismes de contrôle et les statistiques restent aux mains de la Direction. Nous allons rester vigilants à ce propos et nous vous demandons de vous manifester si cela n’était manifestement pas appliqué.