La direction de Prodigious Scap (Mundocom) met en route une cellule de reclassement en toute opacité :

  • au mois de juillet, 3 salariés sont menacés de licenciement ;
  • au mois de septembre, 7 demandes de rupture conventionnelle de la part de la direction ;
  • au mois de décembre, la direction fait appel à un cabinet de reclassement, sous-traitant de Pôle Emploi et filiale d’une multinationale australienne, utilisé habituellement dans le cadre de plans de licenciements.

Qu’on ne s’y trompe pas : chez Prodigious-Scap, il s’agit bien d’une réorganisation-restructuration avec des « départs » à la clé ! 

La direction annonce, elle-même, une « transformation du Print » et non un plan de formation de haut niveau pour augmenter les compétences de chacun et faire évoluer les salariés vers de nouveaux métiers.

Un flou total prédomine depuis plusieurs mois dans l’entreprise, la direction cherchant à tout prix à « reclasser » des salariés.

Mais où ? À quel poste dans le groupe ? Que veut faire la direction des salariés du print ?

La question a été posée, mais la direction n’a jamais donné de réponses concrètes.

Aujourd’hui, la cellule dépêchée auprès des salariés intervient avec la mission « d’échanger sur les mutations de cette activité et les options possibles vers d’autres métiers au sein de Prodigious, du groupe ou à l’extérieur du groupe » !!!

Sommes-nous prêts à être juste des pions interchangeables ? À oublier que nous sommes des professionnels qui aspirent à l’excellence par amour de notre métier ?

Il est hors de question de laisser cette situation anxiogène perdurer. Prodigious considère les salariés comme une simple variable d’ajustement. Nous lui montrerons qu’ils sont avant tout des êtres humains !