Les résultats du premier tour des élections de Publihebdos sont tombés ce lundi 13 mars 2023 : tous collèges confondus, Info’Com-CGT obtient 44,87% des voix, le SNJ (Solidaires) 31,73%, et F3C CFDT 23,40%.

En nous plaçant première force syndicale de Publihebdos au premier tour, les salariés renouvellent leur confiance envers un syndicat qui travaille, qui se forme, un syndicat qui défend leurs intérêts : bref un syndicat fort qui représente tous les métiers. Nous souhaitons remercier l’ensemble des 140 salariés qui ont cliqué sur notre liste Info-Com, permettant d’obtenir déjà trois élus titulaires (sur quatre) dans le collège employés-ouvriers, ainsi que deux élus suppléants dans ce même collège. Pour cette catégorie de salariés, il n’y aura donc pas de second tour… Encore merci pour votre confiance !

Hélas, il manquait une petite poignée de votants pour que les journalistes soient aussi élus au 1er tour, mais quelques votes blancs n’auront pas permis d’obtenir le quorum ! Nous sollicitons donc encore votre participation pour le second tour qui ouvre ce lundi 20 mars (pour se terminer vendredi 24 mars). Confortez-nous dans ces bons scores au second tour dans le collège journalistes : 30,51% des journalistes nous ont accordé leur confiance, face au SNJ qui arbore 55,93% des voix, et la CFDT 13,56%.

Pourquoi voter Info’Com-CGT quand est journaliste ?

Parce que loin des syndicats de posture qui tiennent des discours très beaux sur la profession sans trop s’investir, les élus Info’Com ont eu l’occasion de faire leur preuve de leur engagement durant ces quatre dernières années de mandat. 

Nous sommes un syndicat à l’écoute de tous les salariés et notre liste s’est attachée à représenter la majorité des catégories de journalistes dans l’entreprise : journaliste en hebdo, bi-hebdos, journalistes verticaliers, journaliste dans les gratuits…. Des femmes et des hommes avec ou sans longue ancienneté dans l’entreprise, avec ou sans expérience syndicale, mais tous à coeur de défendre les salariés et notre métier, de plus en plus mis à mal avec une entreprise qui recherche certes à assurer sa pérennité, pour sauver les emplois, mais au détriment de l’humain et des conditions de travail des femmes et des hommes avec ou sans longue ancienneté dans l’entreprise, avec ou sans expérience syndicale, mais tous à coeur de défendre les salariés et notre métier, de plus en plus mis à mal avec une entreprise qui recherche certes à assurer sa pérennité, pour sauver les emplois, mais au détriment de l’humain et des conditions de travail. 

Info’Com-CGT est un syndicat ouvert qui
communique
avec l’ensemble des salariés car pour une entreprise qui produit de l’information, nous constatons avec désolation que la direction ne sait pas communiquer avec ses salariés et réduit a minima le dialogue social. Dès lors, n’ayant pas l’autorisation d’utiliser les adresses mail professionnelles pour dialoguer avec vous, nous utilisons d’autres outils tels que notre site, Facebook ou les différents groupes WhatsApp. 

Pendant les quatre dernières années, nous avons produit un compte-rendu syndical à l’issue de chaque réunion de CSE (une fois par mois), nous avons relayé les avancées obtenues en négociations et nous échangeons avec les adhérents Info’Com avec qui nous restons en contact au quotidien.   

Donnez-nous une représentation plus forte pour peser dans les négociations ! Des élus Info’Com pour peser au CSE et faire respecter vos droits toujours mieux.

La question des salaires restent aussi notre priorité : la rémunération des journalistes à Publihebdos est trop faible, et la direction freine souvent des 4 fers pour faire des efforts. En votant pour notre liste, vous donnez plus de poids à nos négociations qu’on mène toujours avec justesse et conviction.

Autre sujet qui nous anime : la question du travail dominical. Des “tournées” de week-ends sans contrepartie financière sont inacceptables, d’autant plus dans un contexte où l’on demande toujours plus aux journalistes : la pression des audiences est quotidienne, la charge de travail a été démultipliée avec le web, les conditions de travail se dégradent. Là où les roulements de travail existent déjà, nous mettons toutes nos forces pour négocier un cadre protecteur et limiter le nombre de dimanche travaillés dans l’année. Travailler le dimanche n’est pas un simple rythme à prendre : cela peut bouleverser l’équilibre entre vie privée et professionnelle, d’autant plus pour les jeunes parents. Le respect du repos dominical : soit il est précieux, soit il doit être payé !

Dans les rédactions isolées, comme les verticales Actu, nous suivons de près l’évolution des conditions de travail et la perte du sens du métier quand il s’agit de faire uniquement du clic et non plus de l’information. Nos droits d’alerte et notre organisation d’expertise pour risque grave auprès des journalistes en souffrance à Actu en 2021 et 2022, nous ont confortés dans nos actions au service de tous les salariés, syndiqués ou non. 

Le travail de journaliste, même en presse locale, doit rester un travail noble dont tous les salariés de Publihebdos devraient être fiers. Il nous faut ainsi lutter contre la paupérisation de l’information, tout en redonnant ses lettres de noblesse au journal papier, qui assure encore et toujours la majorité du chiffre d’affaires de Publihebdos, et ce malgré l’augmentation galopante des revenus de la publicité digitale.

Enfin, pour les managers et cadres dans l’entreprise, nous réclamons une meilleure communication entre Rennes et les sites, et des formations en management plus efficientes afin que le contact et les relations au quotidien avec les équipes soient enfin source d’épanouissement au travail. 

Ne votez pas pour une marque syndicale mais votez pour des élus du personnel qui mouillent leur chemise. Pour être écouté, compris et défendu dans l’entreprise,  votez Info’Com-CGT.