Les élus de Publihebdos étaient réunis en commission SSCT (Santé et sécurité au travail) le matin et en CSE l’après-midi. Les réunions se tiennent toujours en visio. Voici quelques morceaux choisis qu’on a envie de vous faire partager, en attendant le compte rendu officiel, dans un mois minimum…

Activité de l’entreprise

Publicité pour avril 2021 : en comparaison avec 2019, l’entreprise enregistre une baisse de 29, 9 %, c’est-à-dire en cumul depuis mars, -10, 6 %. Dans le détail, -36,8 % pour la publicité commerciale (dans nos journaux papier) -19,1 % pour les petites annonces et + 7,1 % pour les annonces légales. Le PDG explique que « la situation reste très compliquée pour la pub locale papier qui souffre en ce moment, tandis que cela va mieux côté pub locale numérique, programmatique et AJL numérique »
Diffusion des journaux pour avril 2021 : la facturation n’est pas encore établie. L’évolution de la vente se situerait néanmoins entre -5 % ou -5,5 %. En vente au numéro, Publihebdos chute à -6,3 %, et côté abonnement se tasse à -2,6 %.

Vaccination sur le temps de travail : c’est possible

Les élus Info’Com ont demandé à la direction s’il était possible que les salariés puissent se faire vacciner contre le coronavirus sur le temps de travail. En effet, il est aujourd’hui possible de le faire en passant par la médecine du travail, selon des critères d’âge. Et la direction conçoit qu’il soit aussi possible de refaire vacciner sur son temps de travail dans une pharmacie, chez son médecin traitant ou dans un centre de vaccination, à condition de ne pas s’absenter plus d’une heure, et de prévenir son manager dès que la date du rendez-vous de l’injection est connue. Une note de la direction doit être diffusée à ce sujet dans les prochains jours. Les élus CGT ont fait remarquer que selon les centres de vaccination, il peut y avoir de l’attente, et une heure peut paraître « juste ». La direction explique que cette limite de temps est donnée à titre indicatif. Les élus incitent les salariés qui le souhaitent et qui ont cette possibilité à ne pas hésiter à se faire vacciner, même sur le temps de travail.

Retour en présentiel à compter du 9 juin 2021 ?

Les représentants Info’Com ont interrogé la direction : y a-t-il une la volonté d’une reprise d’activité en présentiel ? Le DRH explique qu’à ce stade, elle est en attente d’un protocole sanitaire et pense assouplir l’obligation de télétravail à compter du 9 juin prochain. « On souhaite un retour en présentiel pour l’été, pour un retour à un fonctionnement normal à la rentrée, mais tout dépend de la situation sanitaire. Pour le moment, c’est un peu l’inconnu », fait valoir David Deffains.

Carte tickets-restaurants refusée : des précisions

La direction a été alertée : des commerçants refuseraient le paiement en carte Endered, alors qu’ils le proposaient auparavant. Le DRH s’est renseigné : les quelques commerçants concernés seraient bloqués par le système, n’ayant pas mis à jour leurs coordonnées bancaires auprès d’Endered.

Déploiement de Melody

L’entreprise Publihebdos déploie son nouveau logiciel éditorial Melody, qui remplacera à terme la V3. « Nous avons terminé les derniers réglages avec le site pilote de l’Éclaireur , indique Philippe Ducept, le Directeur délégué.  « Nous démarrons par les Pays de la Loire où les formations débutent dès cette semaine, en 20 et 21. » Par la suite, ce sera la Bretagne. Par ailleurs, le déploiement en Normandie commencera à la rentrée de septembre 2021. Les élus se sont inquiétés d’une rumeur selon laquelle le nouveau système Melody, dans sa version adaptée aux correspondants, ne disposerait pas de correcteur orthographique. La direction confirme que cette question n’est pas encore tranchée. Info’Com CGT a rappelé l’importance de ne pas surcharger le travail de correction qui incombe aux journalistes, déjà bien occupés les jours de bouclage. La direction dit prendre note de nos remarques, nous espérons vivement qu’elle tranchera dans notre sens.

Nouveaux objectifs pour Actu

La fonctionnalité « Mon actu », personnalisera dans quelques  jours le fil d’actualité de nos visiteurs. Un peu plus d’un millier de personnes testent cette nouvelle fonctionnalité. Un mécanisme de promotion invitera les internautes du site à créer leur compte. Par ailleurs, le PDG a présenté aux élus une version de démonstration de notre projet d’application mobile. Le développement est également en cours. Là encore, les notifications personnalisées devraient permettre d’améliorer les performances de la plateforme. « On passe de l’anonymisation à la connaissance de nos lecteurs. On va savoir ce qu’ils consomment en matière d’informations. C’est aussi une préfiguration à la mise en place de contenus payants ». L’application va être livrée fin juin pour la mise en production. Précision importante, l’application sera gratuite, téléchargeable depuis les stores. En outre, une campagne de promotion va voir le jour.

En quête d’actu, le volet investigation d’Actu

Sur la partie contenu. La direction a présenté « En quête d’actu » est une nouvelle « marque » d’Actu.fr, créée à partir de septembre prochain. Elle se veut un contenu à valeurs ajoutées, avec une thématique tous les mois. « L’idée, c’est également de se positionner face à Facebook news et Google Showcase, deux entités qui vont référencer de manière optimale les contenus à valeurs ajoutées […] et de renforcer la crédibilité d’Actu dans le paysage national français » explique l’éditeur en charge de ce projet, Jérôme Morinière. Cette cellule d’enquête va être dirigée par Raphaël Tual, actuellement RC adjoint de 76Actu. Il sera détaché à temps plein sur cette nouvelle rubrique. Il rédigera des enquêtes collaboratives sur des problématiques nationales avec l’appui de journalistes locaux volontaires, qui lui enverront les informations brutes. « L’idée n’est pas de venir marcher sur les plates-bandes des rédactions locales. Raphaël pourra venir en soutien rédactionnel en cas d’événements très importants type Lubrizol.  », plaide l’éditeur normand. Il est précisé qu’« en contrepartie » , « l’audience générée par les enquêtes sera attribuée aux différents titres de presse qui auront été sollicitées ». Le temps passé sera facturé à En quête d’actu et les enquêtes pourront être réutilisées sur le print. « Nous souhaitons un seul rédacteur pour la lisibilité de l’enquête », a fait valoir Jérôme Morinière. Les noms des journalistes qui auront participé aux enquêtes seront néanmoins mentionnés en signature.
Parlons du calendrier : Raphaël commence dès le 1er juin. Trois premières enquêtes vont être proposées,  et publiées en septembre, octobre et novembre 2021. Les enquêtes auront toutes un angle très précis, et contiendront chacune entre 10 000 et 20 000 signes. « C’est un autre genre journalistique que ce qu’on fait habituellement sur le web », a martelé Jérôme Morinière. Vos élus Info’Com ont demandé que la communication des sujets ne passent pas exclusivement par l’outil Slack, que tout le monde n’utilise pas, ce dont a convenu Jérôme Morinière. Enfin, si nous saluons l’initiative, qui peut intéresser les lecteurs et les journalistes de Publihebdos, nous rappelons qu’elle nécessite des moyens. Puisque de l’aveu de Jérôme Morinière, il n’est pas question que cette nouvelle rubrique soit mise en place au détriment de l’organisation des rédactions, déjà très occupées.

Médecin du travail (SSCT)

Après le départ du Dr Day, médecin du travail du groupe Sipa-Ouest France, l’année dernière, le recrutement de deux médecins du travail semble toujours en cours. Une candidate aurait été choisie mais aurait finalement refusé la proposition. Le DRH de Publihebdos a l’espoir que le nouveau médecin arrive au cours de l’été, « au plus tard à la rentrée de septembre ». Le nombre d’infirmiers devrait rester inchangé. L’avantage d’avoir deux médecins au service de santé au travail, selon le DRH David Deffains, « c’est qu’ils seront davantage sur le terrain. » Les élus Info’Com ont hâte de pouvoir travailler de nouveau avec un médecin du travail pour tout ce qui concerne les questions de santé au travail.

Projet de charte informatique

La direction propose une charte informatique de 12 pages. Cette charte intègre différentes règles et revient notamment sur l’usage de la messagerie. Elle encadre l’usage de tous les outils informatiques et sera annexée au règlement intérieur. L’information-consulltation (la procédure qui permet au CSE de motiver sun avis) sera soumise aux représentants du personnel au CSE de juin 2021. Toutefois, notons que la problématique de la protection des sources devra être discutée, comme l’a fait observer un élu. Nous partageons cette inquiétude. Par ailleurs, ce document encadre le télétravail. Or, rappelons que les représentants du personnel et la direction de Publihebdos n’ont pu se mettre d’accord sur le télétravail, malgré trois réunions de négociation. En outre, la Direction indique qu’elle souhaite mettre en place une campagne contre les risques liés aux cyberattaques d’ici la fin du mois de juin. Ce programme (vraisemblablement par mail) sera adressé à tous les salariés du groupe Sipa-Ouest France. « Beaucoup de choses se feront en ligne », a expliqué David Deffains, qui précise que la campagne sera adaptée, en fonction des services. Ajoutons que le prestataire retenu est la Société Formind.

Partenariat

Les lecteurs des journaux des Pays de la Loire se sont visiblement émus, de même que les journalistes des rédactions concernées, en découvrant un partenariat en surcouv de la Une avec la Fédération des chasseurs. Un élu du territoire a justifié que la question soit mise à l’ordre du jour alors que cette association donne une couleur éditoriale aux rédactions, la question de la chasse pouvant être clivante. Un constat partagé par les élus d’Info’Com. La direction confirme qu’il faut conserver la neutralité des titres, et reconnaît que sur ce coup « on est sur la ligne de crête ».

Côté Orne

Que devient ce nouveau journal  « Côté Orne », monté en urgence pour contrer notre concurrent ? Francis Gaunand est revenu sur l’expérience : « Nous sommes convenus, après un bilan très positif, que nous nous donnerons la possibilité de ressortir des numéros mais sans promesse de régularité de parution, une à deux fois par an, selon les objectifs publicitaires. »

France Live

Enfin, qu’est-ce que France Live, ce nouvel outil de notre grand frère Ouest-France ? C’est un agrégateur de contenu, répond la direction. Ville par ville, Ouest va pouvoir ajouter quelques contenus propres, qui seraient publiés sur les applications et sur le site. Objectif affiché : « s’émanciper de notre dépendance aux diffuseurs d’information que sont les Gafa ». Pour l’heure, Publihebdos n’en fait pas partie, la direction surveille le lancement : « on regarde comment ça va se passer ».

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