De nouveau, le gouvernement s’attaque aux travailleurs, travailleuses et aux précaires avec un discours libéral puisant dans les vieilles idéologies patronales. L’image du « salarié fainéant et privilégié » est réutilisée pour justifier des mesures qui vont sévèrement et durablement impacter le niveau de vie de millions de personnes : 27 millions de salarié·es et 18 millions de retraité·es en France, y compris dans les Outre-mer où les conditions sont déjà plus difficiles. Pour les indépendant·es, souvent bien dépendant·es de donneurs d’ordre, les femmes élevant seules leurs enfants et les personnes sans -emploi ses mesures sont désastreuses.

Des salaires en berne, des inégalités qui s’aggravent

Alors que l’inquiétude et la colère montent face à des salaires qui ne suivent plus l’inflation depuis 2021, ce sont les revenus qui sont visés par de nouvelles taxes. Ces taxes sont là pour compenser les baisses de prélèvements accordées aux employeurs et aux plus riches, dont les revenus ont explosé selon l’Observatoire des inégalités.
Ce choix s’impose à nous, comme pour la réforme des retraites, sur la base d’arguments que la réalité contredit. Les travailleurs, travailleuses et les plus précaires subissent déjà de plein fouet les mesures qui favorisent les grands groupes et les plus fortunés.
Stagnation des salaires et des carrières
De nombreux salarié·es voient leur salaire et leur carrière stagner, ce qui rend l’accès au logement de plus en plus difficile.
Selon les estimations, il fallait 10 ans pour doubler son salaire dans les années 70, il faudrait aujourd’hui jusqu’à 80 ans.
Cette déconnexion symbolise le résultat de décennies de décisions contre ceux et celles qui n’ont que leur travail pour vivre dans la stabilité.
Charges financières croissantes
Les contributions financières demandées aux travailleurs augmentent :
•⁠ ⁠La contribution formation professionnelle est passée de 100 € à 102 €.
•⁠ ⁠L’assurance chômage assure de moins en moins.
•⁠ ⁠L’assurance maladie couvre moins bien, forçant les individus à payer davantage de leur poche.

Notre vision de la justice sociale

•⁠ ⁠Le rétablissement des prélèvements
•⁠ ⁠Une contribution des plus riches à la société.
•⁠ ⁠L’augmentation des salaires.
•⁠ ⁠La nationalisation des biens communs pour qu’ils ne soient pas privatisés au profit d’intérêts personnels et un contrôle strict.